Centre A.S.P.A.

Historique

L’ASPA a été fondé en 1976 par M. Jean Archambault afin de mieux répondre aux besoins de ceux qui avaient développé une dépendance aux drogues de toutes sortes et qui ne trouvaient pas l’information et le support requis dans les divers mouvements ou organismes pour alcooliques en offrant, entre autres, des services de désintoxication non-médicale interne.

En 1991, le Centre déménage au 3520, Sherbrooke Est. À cette époque, le domaine de toxicomanie est en évolution; c’est l’ère des ravages du VIH et l’apparition de nouvelles armes telle que la philosophie de la réduction des méfaits. Soucieuse d’offrir des services à la fine pointe, ASPA actualise son offre de service en mettant sur pied un centre de jour (externe) pour toxicomanes et en offrant un programme de réhabilitation plus complet. Le centre ASPA, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est donc mis sur pied en 1993.

En 1995, devant le succès du centre de jour, les membres et le Conseil d’administration de l’ASPA s’entendent pour se départir du volet interne.

En 1996, avec le virage ambulatoire et les coupures gouvernementales, le Centre ASPA a vu sa clientèle augmenter considérablement sans cependant recevoir d’aide financière additionnelle. La tâche du personnel s’en est donc trouvée alourdie.

Toujours soucieux d’apporter l’aide la mieux adaptée aux problématiques que vive la clientèle, de nouveaux programmes sont mis sur pied, permettant ainsi de diversifier nos sources de financement et d’augmenter le nombre des intervenants.

Toutefois, en 2003, le financement provenant de notre activité de bingo baisse de façon inquiétante et ne cesse de baisser jusqu’à la réforme du bingo en 2008.

En 2010, après plusieurs années difficiles, le Centre ASPA déménage dans des locaux plus adaptés, plus professionnels. En plus du programme de réhabilitation de groupe, 2011 voit l’établissement d’un nouveau service de soutien individuel, ce qui permet au Centre ASPA d’élargir sa clientèle vers ceux qui ne peuvent se permettre de participer au programme de groupe à plein temps, à l’entourage de la personne qui consomme ainsi qu’aux personnes qui désirent stabiliser leurs acquis. C’est également l’année de son premier march-o-thon.

43 ans maintenant sont passés. Vivement les 40 prochaines!